- La beauté d'une nature triste - PV -

PV Ritsuka Aogagi

La fraîcheur de l’aube. La pâleur du soleil qui s’élève au loin. La beauté de la prairie, baignée de la faible lumière du matin. Les petites gouttes de rosée sur les fragiles brins d’herbe. C’est le seul endroit qui donne l’impression qu’il y a de la vie, ici. La nature s’éveille, pourtant cela ne me fait rien. Il y a longtemps que je suis devenue insensible à la soi-disant beauté de la nature, j’en ai peur.
Assise, je regardai le soleil se lever sans le voir. Ça faisait une bonne heure que j’étais ici. Et les nuages arrivaient déjà pour protéger le soleil de la malfaisance de Despera. Je revivais mon passé, pleine de nostalgie, en souffrant. Recroquevillée sur moi-même, je voyais Papi et Mamie. Et le moment où Mamie me donna le collier que je portai autour du cou en permanence commença à défiler dans mon esprit. En boucle. Sans jamais s’arrêter.
Je me pris à penser que leurs esprits m’accompagneraient partout et me protègeraient. C’était idiot. C’était des histoires que l’on racontait aux petits enfants. Mais je n’étais plus de ceux-là. J’avais dix-sept ans, bon sang ! J’avais déjà trop souffert dans ma vie, surtout pour quelqu’un d’aussi jeune. Et maintenant, je voulais faire souffrir les autres.
En particulier les Ombres.

Qui a dit que la beauté était ephemère, dans un lieu encerclé par la pénombre et l'horreur, elle persistait, résistait, combattez sans fin, non, elle n'avait pas peur de l'horreur, après tout, elle portait joie et bienvaillance pour les gens profitants de la vie, pour d'autre, elle n'était qu'une simple facette de l'horreur, l'horreur qui se dessimulait sous une apparance des plus attirantes... Les rayons du soleil levant balayaiant ce lieu, le teintant dans une sauvagerie et une beauté sans fin... Les goutellettes sur l'herbre, fleurs et autres tombaient en faisant un bruit léger sur le sol. Ce lieu faisant tâche parmis les autres... Tout comme une ombre avançant en trainant les pieds dans le sol quelques peu humide. Des cheveux mi-court, d'un blond éclatant, encerclé un visage des plus pâles. Deux yeux bleux fixant le sol, à la recherche d'un quelquonque moyen pour faire sortir cet être de lui... Etait-il vivant ou était-ce le simple fruit de l'imagination du jeune homme? On n'en sait rien, il est juste lui, beau et sauvage... S'indignant de la beauté obscur qui enveloppait le lieu, il marchait sans un bruit, sa tête basse, ses cheveux blonds balayant son visage en un air rebel, ce qu'on pouvait considérer comme vrai, mais celà rester à prouver... Maintenant, laissez-moi vous dire qui était cette personne... Elle avait pour nom Ritsuka, la beauté sauvage dans un corps enchanteur... Assahit de toute part, de tous les côtés par "Sobî", il ne savait pas comment faire pour lutter, l'être arrivait à bloquer les pensées du jeune homme, mais lui, il n'arrivait pas, peut-être était-il trop faible, à moins qu'il ne soit trop bête? Il n'en savait rien. Tout est il, qu'il avançait sans envie, trainant sa masse corporelle avec une lassitude visible, alors qu'il était encore la cible des moqueries de Sobî.

°Même pas capable de bouger ses petites fesses trops fragile!°

Et j'en passe, Ritsu' les ignora, bien qu'il ne le pouvait pas tellement, étant la cible de moquerie constente, sa fierté prenant un sacré coup. Il releva la tête pour appercevoir les environs, dévorant la beauté du paysage de ses yeux océans, il semblait comme un enfant, un bambin qui connaissait le mot aimer, et la souffrance qu'il procurait, encore maintenant, ses pensées étaient tournées vers celle qu'il avait chéri, ce qui est rare je vous le dis... Mais passons, son regard bleuté se posa sur une ombre un peu plus loin, son corps se raidit, l'expression de son visage angélique devient froid et mystérieux alors qu'il sentait facilement l'envie de tuer de Sobî, d'ailleur, celui-ci tentait de prendre contôle du corps du jeune homme, un de ses yeux bleutés devient rouge, signe que l'être que Ritsu' détestait avait pris contrôle d'une des parties du corps du jeune homme. Ses lèvres se plissèrent en une expression de lutte, tentant par un quelquonque moyen de lutter face à l'envahisseur xD. Ses poings se ressèrent, alors que ses jambes se mirent à avancer, son coeur s'emballa et finalement, ses yeux redevienrèrent bleux, Sobî ayant abandonné.... pour le moment, c'était comme si il prenait des forces pour contrôler plus tard le corps... Finalement, le jeune homme apperçut une roche sur laquelle il s'assit, son regard bleuté balayant les environs, il était là, sans un mot, plongé dans sa solitude et son silence omni-présent...

Dans la tête du jeune homme, une image s'imposa, une image qui lui fit mal au coeur... Il revoyait le visage de Misha près du sien, il se souvient qu'elle avait fermé les yeux et qu'elle avait posé ses fines lèvres sur les siennes... Il était rester là, comme un imbécile et elle avait bien rigoler de sa tête. Mais il n'avait rien dit, il avait juste sourier comme un débile, et oui, peut-être que finalement, il n'était qu'u débile, une personne sans grande intelligence... Après tout, elle avait finit par le plaquer, et encore aujourd'hui, celà lui faisait mal au coeur. Il posa son regard sur sa main, une cicatrice se dessinait. C'était Angor qu'il lui avait fait, pour voir si son entraînement avait portait ses fruits, et je peux vous assurer, qu'encore aujourd'hui, il sentait la douleur de cette blessure. Il serra son poing, avant de laisser son visage se pencher en arrière. Ses cheveux blonds balayant son visage angélique, il était lui, il était libre, il était Ritsuka. Mais en son fort intérieur, il avait choisit son nom: Loveless... Pourquoi? En souvenir de son sensei mort, et puis, ce nom était assez classe, personne n'aurait le même... Mais passons. Le jeune humain qui avait le dos tourner à la jeune femme sentit un ordre sugir en lui, enfin de Sobî, il se retourna, son regard bleuté posé sur la jeune femme. En voyant une femme, son coeur s'emballa, restant calme, bien qu'une envie qui appartenait à Sobî, vient effleurer son esprit, et pas une envie très sage il faut l'avouer. Passons. Le soleil se levait lentement, teintant les cheveux et la peau pâle de Ritsuka. Celui-ci finit par désinteresser son regard, tenant tête à l'ordre de son pensionnaire...

Un oiseau passa dans le ciel, volant d'une façon des plus bizarres, avant de faire un plongeon vers le vide et de mourrir en s'écrasant sur le sol. Un sourire se dessina sur ses lèvres, bien que Ritsuka aimait les animaux, celà ne l'empêchait pas de s'amuser de tout et de rien. La première impression qu'on avant en le voyant, étant qu'il était silencieux et solitaire, ce qui était le cas, mais si on le connaissez un peu plus, on se rendez comte, qu'il était un vrai déconeur. Mais qu le connaissait réellement à part lui? Et encore, par moment, il ne se comprenait pas, bizarre non? Mais c'était Ritsuka... Et un nouvel ordre surgit, je vous rappel que le jeune homme ne se trouvait qu'à quelques pas de la jeune femme. Bref, je disais qu'un nouvel ordre de Sobî surgit. Une voix grâve et divinement belle s'éleva, brisant le silence.

- Hey.

Le lourd silence qui m’entourait et envahissait la prairie fut brisé par une voix grave. Je ne réagis pas, je ne voulais pas réagir. Je ruminais mes pensées, je n’embêtais personne. Pourquoi me déranger ? Toujours recroquevillée, mes mains entourés mes genoux, qui touchaient ma tête. Et l’on ne pouvait voir mon visage, mes longs cheveux couleur de jais ondulant et tombant pour former comme une protection. Qui m’avait adressé la parole ? Qui voulait donc que je lève ma tête et que je lui parle ? Qui ? Je ne voulais pas le savoir. Pourtant, j’étais curieuse d’apprendre à qui appartenait cette jolie voix. Mais tant pis. Durant un long moment, un silence sans fin, je restai là, je ne bougeai pas. Puis, lentement, très lentement, je relevai la tête, et mon visage apparut à la lumière blafarde du soleil levant. Au début, je ne dis rien. J’avais l’habitude de rejeter quiconque me parlait. Mais là, j’avais l’impression qu’aujourd’hui j’étais différente. Qu’aujourd’hui, il fallait bien le croire, j’étais plus mélancolique qu’un autre jour, et ça me changeait de d’habitude. Puis le souvenir me revint, et je me souvins. Aujourd’hui était le jour de l’‘‘anniversaire’’ de la mort de Maman. Passons. Je répondis d’une voix monocorde, terne et sans entrain :

« Hey. »

Ce ‘‘Hey’’ avait-il une valeur, finalement ? Qu’en sais-je ? Et je m’en fiche. Ce n’est pas le genre de choses qui m’intéresse, non. Je n’avais pas envie d’être seule. Je plongeai mon regard dans les yeux bleus du jeune homme qui me faisait face. Un visage pour le moins angélique, blond aux yeux bleus … Mais avec toutes les épreuves que j’avais traversé, j’avais appris à ne pas me fier aux apparences … Et d’ailleurs, même là, je n’avais fait qu’écouter Mamie, qui me l’avait dit un jour … Les yeux du jeune homme me rappelaient mon collier, enfin mon pendentif, plutôt. Je m’en détachais. Le soleil, à présent totalement couvert par les nuages, n’éclairait presque plus. Mes pensées voguaient, telles des vagues s’écrasant lourdement sur des rochers, et elles mouraient pour laisser place à d’autres. Je fermai les yeux. Je ne réussis pas à m’imprégner de ce lieu, de ce qu’il apportait … Je pris une grande inspiration. Non, rien à faire. Je relâchai la pression, soupirai. Regardait le garçon.

Son regard voguait à présent dans la beauté infinis de ce lieu, la jeune femme ayant décidé de se taire, elle était recrovoquillé sur elle-même, en boule et celà eut le chic d'agacer Sobî. Quand à Ritsuka, il était plutôt content qu'elle ne réponde pas, au moins il n'aurait pas à parler. Le temps passa, alors que le soleil éclairait pleinement la prairie avant que sombres nuages vient cacher ses rayons bienfaisant. Le temps était à l'ennuie, il faut bien l'avouez, mais Ritsu' ne bougeait pas, il ne disait rien, et puis, pourquoi parler pour ne rien dire, celà n'avait pas de sens... Un bruit distinct attira son attention, posant son regard bleuté sur la jeune femme qui le regardait. Un frisson parcourut son dos, et pendant un bref instant, le visage de la jeune femme s'éclaira sous les faibles rayons du soleil, dessinant un visage parfait... Le jeune femme entendit sa voix, un bref Hey, rien de plus, rien de moins. Son corps n'ayant reçut aucun ordre venant de la part de Sobî, Ritsuka ne parla pas. Non, il était trop silencieux et solitaire pour parler, pas comme Sobî qui avait surement une idée pas très sage derrière la tête. Une insulte fusa dans le cerveau du jeune homme, et il baissa sa garde. Pas totalement, mais assez pour qu'un de ses yeux devienne rouge.

° Incapable! Même pas capable de parler sans que je lui ordonnes! Bon à rien!°

Sobî ayant pris une partie du contrôle du corp de Ritsu' pouvait à présent contrôler ses faits et gestes, le pousser à faire des choses que d'habitude il ne fairait pas. Assez bizarre le cas du jeune homme non? Tout est il qu'un regard bleuté et rougâtre se posa sur la jeune femme, la lèvre pincé comme pour s'empêcher de parler. Dans la vie, il faut savoir lutter, mais là, Ritsuka était trop fatigué pour lutter, quoi qu'il se forçait pour pas que l'être démoniaque prennent totalement part de son corps mais passons, on s'en fiche de celà non? Tout est-il, que la voix grâve du jeune homme s'éleva de nouveau sous l'ordre de Sobî.

- Que faites-vous ici?

Question des plus banales. Vous savez maintenant pourquoi Ritsuka ne parle quasi jamais, c'est pour évitez de sortir des anneries comme celle-là. Un vague souvenir vient effleurer le cerveau du jeune homme, il y avait en cette femme, quelque chose qui lui rappelait Misha, mais il ne fit aucun commentaire, non, il tacherait de savoir quoi par la suite, mais pas pour le moment. Une mèche blonde coupant le visage du jeune homme en deux, séparant l'oeil rouge de l'oeil bleu. La vie était si pâle quand on s'ennuait, et il fallait en profiter, s'amuser, se détendre. Un soupir s'échappa des lèvres du blond, un soupira qui disparut en silence, portait par une des brises matinales. Et ce fut de nouveau une insulte qui fusa dans les pensées de Ritsu' et cette fois-ci, ce fut un dialogue qui s'en suivit. Ayant marre de se laisser marcher ainsi dessus, le jeune blond avant décidé de lutter, enfin, d'une façon des plus neutres, qui ne lui userait pas ses forces, enfin, ce qu'il en reste...

° Incapable...°
* Fiche moi la paix Sobî*
° Non petit Loveless', tant que tu ne me diras pas ton vrai nom, je ne te laisserais pas tranquille...°
* Je ne te le dirais jamais, espèce d'imbécile*

Passons le reste de la conversation voulez-vous. Vous vous demandez comment elle finit hein? Eh bien, Sobî a bloquer l'accès à ses pensées, enfin dites comme vous le voulez. Sobî fort en rage, tenta de prendre le contrôle du corps, mais Loveless lui tient tête. Il n'est pas bête... Il savait que si il disait son vrai nom, il devienderait plus faible, beaucoups plus faible et celà nuirait a autruis... Mais passons, Sobî donna un ordre, celui de se présenter, et c'est ce qu'il se passe, le jeune homme ne tenta pas de lutter, à quoi ça lui servirais? A part lui retirer ses forces, ça ne servait à rien... Mais bon, je disais donc que la voix grave du jeune homme s'éleva de nouveau, brisant le silence qui s'était installer...

- Loveless... Vous êtes?

Présentation des plus banales, sans phrase, au moins, il pouvait contrôler les paroles qu'il prononçait, bien que par moment il n'arrivait pas. Un nouvel ordre surgit, et le corps de Ritsuka se leva doucement, s'approchant de la jeune femme. Ritsuka s'interposa après deux pas, il finit par se stopper, sa tête lui tournant, alors que son regard toujours bleuté et rougâtre était posé sur l'inconnue...

[Sorry, un peu court, pas trop d'inspiration ce matin -_-]

Bah, comparé à moi … ^^ =S

Le souffle du matin ne parvenait pas à balayer les pensées tristes qui naissaient en moi. Je détestai ce jour, je détestai le monde, je détestai la vie, et je me détestai moi. C’est ce que je pensai, lorsque quelque chose me sortit de mes pensées. Quelque chose … que je crus voir ? Non, je le vis vraiment, cela dura trop longtemps pour que ce soit une hallucination. Oui, un des yeux du jeune homme était devenu rouge, et l’autre était toujours bleu. Et une mèche coupait son visage en deux, séparait l’ange du démon, le bleu du rouge. Puis un éclair de surprise passa dans mes yeux. Non, c’est impossible ! Je n’en revenais pas. Mais des choses tellement étranges arrivaient à Despera, que finalement j’en étais plus blasée qu’autre chose. Je m’étais mise à penser qu’en ce jeune homme pouvait bien exister deux personnalités différentes, oui, comme je l’ai dit avant, l’ange et le démon.

- Que faîtes vous ici ?

C’était ce qu’il m’avait demandé. Je n’y répondait pas, ‘‘à quoi bon’’ ? Oui, quelle en serait l’utilité ? Cela ne lui servirait à rien … Je préférais me taire, plutôt que de dire une ânerie. De plus, le peu de fois que je parlais, les réponses aussi bêtes soient-elles, étaient toujours mûrement réfléchies. Parce que je passais en revue tout ce que je pouvais dire, et j’éliminais tout ce que je trouvais stupide ou sans grand intérêt. Mais comme je vous l’ai dit, aujourd’hui c’était un jour différent. Quoique je n’avais pas besoin de parler, mais je le faisais tout de même. Ce jeune homme cachait quelque chose, comme nous tous je pense. Quoique moi-même je n’aie rien à cacher … Je pense. Enfin. Mon esprit tournait à cent à l’heure, je voulais juste répondre, mais pas quelque chose qui pourrait en dire trop long sur moi. Non, quelque chose de simple, juste pour répondre, quoi … Et j’eus ma réponse. Simple. Facile. Elle arriva un éclair dans mon esprit.

« Ça ne vous serais pas utile que de le savoir. »

Voilà. Simple, peut-être même idiot, mais je trouvais que je n’avais pas besoin de sire plus de choses. Je regardai toujours ses yeux, lorsqu’il m’adressa à nouveau la parole. Son nom, son nom, juste son nom, oui … Loveless. Cela signifiait-il quelque chose ? Je ne voulais pas le savoir. Je réfléchis encore un peu. Dire le mien ? Serait-ce vraiment utile ? Inventer un pseudonyme ? Même question. Ou ne rien répondre … Ou encore, juste lâcher une réponse évasive, comme avant, un ‘‘Cela ne vous serais pas utile.’’ Simplement quelque chose pour répondre, une nouvelle fois. Pas quelque chose de compliqué, non, quelque chose pour répondre. Tout bêtement que ce fut, cela me paraissait la meilleure solution. Toutefois, je sais que je me répète, peut-être même que je rabâche un peu, mais ce jour était différent des autres jours de l’année. Maman …

« Je m’appelle Kiyoko. »

Maman … avais-je fait le bon choix, dis-moi ?

° Pas bavarde cette donzelle, un peu comme toi Love'°
* Fiche moi la paix*
° Rêve toujours espèce d'imbécile°

Puis plus rien, le silence s'étant installer dans les pensées du jeune homme, après tout, n'avait-il jamais dit qu'il n'aimait pas parler de lui ou d'autruis, oh, ça ne le dérangeait pas d'écouter les autres se plaindre, non, c'était que une fois qu'ils étaient partis, on ne pouvait plus les arrêter, hallucinant non? Eh bien pourtant c'est vrai. Mais passons, la jeune demoiselle n'avait pas répondu à la question, ce qui était peut-être mauvais signe, celà risquait de mettre de mauvais poil Sobî. Mais bon, ristu' avait l'habitude. Pour autant qu'il sache, il était le seul à entendre cet être. Mais passons celà, ça na pas de grande importance. Finalement, une voix s'éleva, doucement, et ce fut une réponse simple qui sortit d'entre les lèvres de la jeune femme. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, elle avait du culos la petite, et elle avait bien raison. La voix grave du jeune homme s'éleva donc, en réponse à sa question.

- Mais voyons, tout ce qui m'entoure me concernes...

Une phrase lâcher froidement par un être froid et fort en colère, pour se défouler, il prit le corps du jeune homme qui avait baisser sa garde... Ses yeux devinrent rouges, quand à ses cheveux, ils devinvèrent d'un noir obscur, ses canines grandissants quelque peu, et une envie de sang l'envahit, un regard neutre dans ses yeux rougâtres. La tension montant, alors qu'une brise fraîche vient faire virevolter les ceveux mi-longs du jeune homme. Attention, Sobî est dans la place.. Quand à Ritsuka, il fit le plein de ses ressources, il avait horreur d'être en présence d'une personne et qu'elle fasse fâce à Sobî, l'assassin... Elle s'était présenter, elle se prénommer, Kiyoko, un beau nom pour une jeune femme.

- Enchanté Kiyoko, moi c'est Sobî....

De quoi mettre le doute dans l'esprit de quelqu'un, Sobî ou Loveless? En réalité c'est les deux, mais il fallait bien réfléchir et faire preuve d'intelligence. Le jeune homme au cheveux noirs s'inclina bien bas, en une révérance des plus belles. Oui, pour impressioner les filles et ainsi avoir une proie, il suffisait de faire preuve de galanterie, a moins que ce ne soit une de ses brutes qu'il fallait frapper pour se faire respecter. Mais passons, Sobî resta bien loin de Kiyoko, bien que l'envie de goutter son sang était forte, et celà se voyait, il se contenait avec peine, tremblant pour ne pas se jeter dessus et planté ses canines dans cette chair si douce. Une voix grave s'éleva, brisant le silence.

- Qu'est ce qu'une enfant comme toi fait ici... Ca pourrait être dangereux tu sais, tu ne sais pas sur qui tu peux tomber Kiyoko...

Il avait appuyer sur son prénom, donnant un effet inquiétant et douceureux à la fois à la phrase. Oui, ici, elle était en danger, surtout avec Sobî, et puis ils étaient seul, et qui sait, peut-être que le jeune homme aurait envie de tuer ou de faire souffrir... L'ambiance se faisait lourde, trop lourde...

* Laisse là imbécile*
° Non, j'ai envie de planter mes crocs dans sa chair et goutter son sang...°
* Arrête, ne fait pas ça!*

Fin de la communication mentale, qui savez ce qu'ils se disaient? A part eux, il n'y avait personne. Sobî fut victime d'une attaque mentale de Ritsuka qui reprit le contrôle du corps, ses yeux redevinrent bleux et ses cheveux redevinrent blonds. Phénomène étrange mais qui se produisait courrament... Le blondinet recula de deux pas, avant de s'asseoir sur la roche qu'il avait quitter, un regard fyuant, si elle devait lui poser des questions, il serait à sa merci...

Je me demandais ce qui allait se passer. Loveless ne tarda pas à me répondre. Mais non, tout ce qui t’entoure ne te concerne pas, très cher ! Puis ses yeux devinrent rouges, un phénomène étrange, mais qu’est-ce qui n’est pas étrange dans notre petite ville de Depera ? Pour autant que je sache, tout l’est, ici. Passons. Je ne m’en étonnais donc pas, car finalement il se transformait d’un peu partout. Et j’avais mon arme … Depuis quelques temps, je ne m’en séparais plus, non, je n’osais plus … Puis il se re-présenta sous le nom de Sobî … Sobî ou Loveless ? Cette question tourbillonnait dans ma tête, comme une feuille emportée par une rafale de vent, ou plutôt une tornade ou un ouragan. Je ne répondis rien. Je me fichait un peu de son nom, à vrai dire … Moi, je ne veux m’attacher à personne, je porte la poisse, et puis ce Sobî était sûrement une deuxième personne qui hantait le corps du jeune homme, ce qui expliquerait la transformation. Autant Loveless semblait sympathique, autant Sobî, non. Et Sobî, j’avais envie de le jeter comme une vulgaire chaussette …

« C’est très intéressant, tout cela, Sobî, mais je m’en fiche complètement. »

Une réponse envoyée, un rictus sur le visage, et d’une voix narquoise et froide. Je me levai, m’époussetai, et le regardait. Oui, j’étais prête. S’il le fallait, je le tuerais. Mon rictus toujours sur le visage, j’entendis ses paroles, cinglantes, brisant à nouveau le silence de la nuit. Une réplique bien savoureuse arriva dans mon esprit, oh que oui, j’allais l’envoyer balader celui-là … Oui, Sobî se verrai rejeté et toujours je lui parlerais ainsi, mais Loveless je m’en fichait, Loveless, lui, pouvait venir me parler sans qu’une réplique froide l’accueille. L’autre m’énervait. M’échauffait les oreilles. Et encore, je n’ai pas de mot assez fort pour décrire ce que je ressentais envers lui, cette haine qui, sans raison, était apparue dans mes yeux. Sans raison ? Je lâchai :

« Tu ne sais donc faire que parler ? »

Je plissai les yeux, j’étais à la limite de tirer la langue à ce Sobî histoire de lui montrait à quel point je le trouvais ridicule. Mais au moment où je m’apprêtais à le faire, une transformation eut à nouveau lieu, et je revis celui qui m’avait lancé un ‘‘Hey’’. Loveless était sûrement revenu … Et là, une sorte de sourire de sincère gentillesse se dessina sur mes lèvres, remplaçant le rictus qu’on me connaissait si bien …

Le jeune homme finit par poser son regard bleuté sur la jeune femme, quand il apperçut un sourire se dessinait sur les lèvres de Kiyoko, il ne peut s'empêcher de se détendre, un peu seulement, bien qu'il était calme de nature, il pouvait être totalement l'inverse, lunatique ou non, il n'en savait rien, il laissa sa tête basculer doucement vers l'arrière, son regard se trouvant à présent d'admirer le ciel grisâtre, car oui, les nuages étaient gris il risquait de pleuvoir, et ça n'allait pas tarder... En effet, quelques gouttes vienrent effleurer la peau du jeune homme. C'est fou comme le temps peut changer brusquement, cependant, on apercevait encore quelques faibles rayons de soleil, un arc-en-ciel apparaîterais plus tard...

° J'hallucine, t'a vu comment elle m'a parler? Tue-la!°
* Nada, va te faire foutre!*

Fin de la conversation, le jeune blondinet finit par cesser de contempler le ciel, posant son regard sur la jeune femme, un regard caché par des mèches rebelles qui cachaient ses yeux bleux, le jeune homme se décontracta quelque peu, il faut l'avouer, la présence de la jeune femme était assez agréable, mais passons, il ne répondit pas, pourquoi répondre si ce n'est pour rien dire, la pluie s'abattant doucement sur sa peau, son corps se raidit sous le contact froid et humide...

° Te laisses pas attendrir, tue-là!°

Il ne répondit pas, lui faisant un magnifique vent, lui, il ne tuait pas par simple envie comme Sobî, mais passons, il resta assis alors que la jeune femme était debout, elle le surplombait, et il n'aimait pas trop celà, ayant l'impression d'être en position faible, il se releva donc, se tenant sur ses jambes, alors que d'une main agile, il retira les mèches qui cachaient ses beaux yeux bleux. Maintenant, parlons de comment il était vêtue, car celà joue un peu son rôle il faut l'avouer. Il avait donc un t-shirt noir collant à sa peau, et un jean troué au genou, des baskets noirs avec des têtes de mort à ses pieds, il n'avait rien de plus a part son slip mais sa vous devez le savoir -_-'. Bref, il regardait Kiyoko, cherchant une réponse à lui dire, ainsi il aimait bien parler? Mon oeil oui!

Son cerveau cherchant une réponse convenable, mais rien de bien sortit: Soit c'était trop racaille, soit trop polis, faudrait savoir, finalement, il trouva une réponse qu'il modifia quelque peu pour faire moins polis et moins racaille, dans la vie, fallait être au centre de tout, c'est mieux... Tout est-il qu'il laissa encore deux minutes passaient avant de se lançer et de décider à parler... Ce qu'il ne fit toujours pas, bizarre le mec? Oui effectvement il était bizarre, mais c'était Ritsuka, alors mieux ne vallait pas s'en moquer hein. Bref, sa voix grave s'éleva de nouveau.

- Tout comme toi...

Il lui lança un fin sourire, première fois qu'il souriait comme cel, d'un sourire craquant, tout en restant 100% naturel, je vous rassure, il était assez naturel et pas superficiel, enfin, celon des personnes, celon d'autre, c'était un vrai démon, un pro du silence et du mystérieux... Bref, finalement, il resta debout, bien qu'il eut envie de se rasseoir, bah oui, il n'aimait pas être en position de faiblesse, en plus il avait oublié son arme dans son sac, il avait donc un peu la haine en ce matin. Des goutellettes d'eau tombaient de ses cheveux blonds, alors que ses muscles ressortaient plus, muscles vite dit hein, y avaitdes mecs qui en avait plus. Bref, le petit blond ne rajouta rien de plus... Pour le moment.

° Tapette!°
* Tais-toi Sobî*

Et il ignora le reste de ses insultes. Certains auraient put dire qu'il était déjoncté, qu'il avait une case en moins, mais ce n'était pas le cas....

[ Un peu plus court que les autres [enfin je croie] ]

Pas d’inspi, disouli, j’ai trop la dalle xD

Le jeune homme ne dit rien, toujours assis sur son fidèle destrier... euh non, sur la pierre plutôt xD. Passons, le ciel était obscur, la pluie tombait toujours, faisant onduler les cheveux de Kiyoko alors qu'un souffle léger faisait virevolter les cheveux mi-longs du jeune homme, le rendant drôlement sex. Ce qui lui allait à merveille. Bref, il apperçut un mouvement et deux seconde après la jeune femme était allongé dans l'herbe, on ne la voyait quasi plus, mais elle, elle voyait Ritsu' ce qui le déplut, ayant la sensation d'être épié. Il laissa un soupir s'échapper de ses douces lèvres, alors que la pluie s'acharnait à le faire attraper la crève. Il ne bougea cependant pas, son regard bleuté avait découvert des pommiers au loin...

° Traître! Tue là!!!°
* Ta gueule Sobî*

Rien de plus, rien de moins, voilà ce qu'il se dire, exactement les mêmes phrases, mais on s'en fiche un peu, vu que les autres ne peuvent le savoir. Le jeune homme s'installa mieux sur sa roche, de façon à ce qu'il percoive les moindres mouvements de la jeune femme, un vrai stressé de la nature lui, enfin non, il est calme, mais il a horreur d'être en position de faiblesse. Le temps n'était pas à la confiance mais à la méfiance. La tension était a son stade zéro. Ce qui détendit encore un peu le jeune homme, Sobî avait décidé d'abandonner, encore heureux, sinon, il souffrirait. Il était juste victime d'attaque mentale, mais ayant l'habitude, celà ne lui faisait plus rien.

Il finit par bouger, alors qu'il se donna un coup sur la partie acéré de la roche, lui faisant une plaie assez grande à son bras. Le sang coulant lentement, il l'igniora d'abord, mais avec l'eau qui touchait sa plaie, c'était fort désagréable, il retira donc son t-shirt et se l'enroula autour de son bras. révélant des cicatrices diverses sur son corps, preuve de la souffrance qu'il avait endurer pour pouvoir ignorer la douleur, l'eau coulant sur son torse,se faufilant entre ses tablettes de chocolat... Tout le tout étant très sex mais bon passons.

Il était donc torse nu', pouvant ainsi attraper la crève, mais il s'en fichai pas mal, il aimait ce contact froid et humde de l'eau sur sa peau... Il posa son regard bleuté sur le ciel, un air nostalgique, comme si il était dans ses pensées. Le jeune homme réfléchissait à ce qu'il pourrait dire, n'aimant pas le silence lourd qui s'était installer, puis finalement, une question des plus banales vient effleurer son esprit, enfin, deux precisement. Sa voix grave s'éleva brisant le silence.

- Tu viens d'où?

Il laissa un petit temps s'installer, sans rien dire, exitant à poser sa seconde question, puis finalement il se lança. Décidement, i était d'humeur bavarde aujourd'hui...

- T'a de la famille? Si j'te fais chier avec mes questions dis le moi hein...

Je vis Loveless s’asseoir un peu mieux sur le rocher. Pourquoi ? Je n’en savais rien, et oui, je n’avais pas réponse à tout. L’eau dégoulinait sur ma peau blanche, et mes cheveux formaient comme une auréole autour de ma tête, quoique je ne fusse pas du tout un ange. Je pensais à Maman, et le peu de temps où je l’avais vue saine d’esprit me revint en mémoire, oui que des bons moments. Malgré le fait que Papa était mort, elle se montrait toujours forte avec moi. Si seulement j’avais été plus grande, elle aurait pu laisser s’échapper ses larmes, et toute cette colère avec elles, et elle ne serait pas morte … Mais passons.

Je fixai toujours le ciel, lunatique, lorsqu’un mouvement attira mon attention. Je relevai un peu la tête, et là, je vis que Loveless venait de frapper la roche à la partie la plus acérée, se faisant une profonde entaille au bras. Attaque de Sobî ? Sûrement. Il ne doit pas être très content de la façon dont je lui ai parlé toute à l’heure. Mais tant pis, il l’a cherché. Enfin, ça m'embêtes un peu que ce soit Loveless qui en fasse les frais … J’étais prête à déchirer un bon de ma robe mi-longue pour aller lui donner, mais je vis qu’il s’en sortit seul, mettant son tee-shirt autour de sa vilaine plaie. Ainsi, se révélèrent à moi les cicatrices qui déchiraient son torse, preuve que Sobî et Loveless ne s’entendaient sûrement pas. Quoiqu’au final, je me dis que, ne connaissant rien de sa vie et de son passé, je ne savais finalement pas ce que ces cicatrices signifiaient, et je décidai donc de ne pas tirer de conclusions attives, ce que je faisais si bien. Je n’avais que dix-sept ans, autant dire que, même si j’avais de l’expérience, il me restait des choses à voir.

- Tu viens d’où ?

À dire vrai … Je ne savais pas d’où je venais. Simplement du Japon, mais où précisément … allez savoir. Oui, Mamie ne me l’avait pas dit … Et jamais je ne m’y étais réellement intéressée. ‘‘À quoi bon’’ ?

« Je ne sais pas vraiment. C’est une partie de mon passé qui reste obscure. Et toi ? D’où viens-tu ? »

Puis il y eut un moment de silence. Un vent frais balayait mon visage, allongeant derrière moi mes cheveux mouillés, alors que la minute précédente ils étaient collés à mon dos.

- T’as de la famille ? Si je te fais chier avec mes questions, dis-moi, hein …

À cette question, je détournai la tête, fuyante. Non, je n’avais plus de famille, mais ma famille avait été si bonne avec moi, j’en souffrais. Si seulement ils avaient été méchants, au moins je n’aurait pas eu de regrets … Non, non, non ! Il ne fallait pas que je dise cela, au moins, j’en gardai des bons souvenirs, et finalement c’était mieux ainsi !

« Non, je … Je n’ai pas de famille. Et toi ? »

Je laissai un lourd moment de silence passer, où seul subsistait la chanson du vent dans l’herbe. Puis je répondis à sa deuxième question :

« Non, ça va, tu ne m’embêtes pas trop avec tes questions. Ç’aurait pu être plus gênant … »

Le jeune homme regarda Kiyoko, elle semblait nostalgique, dans un monde ailleur, dans ses pensées, au debut, il crut qu'il n'allait pas avoir de réponse, mais bien vite, elle lui répondit de sa belle voix, ainsi, il appris qu'elle ne savait pas d'où elle venait, changer t'elle de lieu comme lui? Ou bien elle n'avait jamais demandé d'où elle venait? Ritsu' n'en savait rien, il savait juste qu'il n'avait cesser de voyager jusqu'à ce qu'il s'arrête pour vivre ici, dans une ville de malheur... Mais lorsqu'elle lui demanda d'où lui venait, il ne fut pas capable de répondre, trop mystérieux pour celà, surement, enfin, il n'en savait rien.

Elle répondit à sa deuxième questions, et il appris qu'elle n'avait pas de famille. Tout comme lui, coincidence ou non? Peut-être que ce n'était pas tout a fait comme lui, mais leur vie se rapprocher, comme deux aimants, et à cette pensée, Rits' sourit discrètement, mais il n'arrivait toujours pas à répondre. Et ce fut à ce moment qu'elle lui déclara qu celà aurait peut être plus génant, et une idée vient frôler son esprit. Mais il la chassa, pour ce moment... Finalement, une réponse s'imposa en lui...

- Je n'ai ni famille ni lieu de naissance depuis que je suis né je voyage...

Il ne rajouta rien de plus, certes, il voyagait avec son Sensei qu'il considéré comme son père, mais il ne faisait pas réellement partit de sa famille, malheureusement, de tout façon, il était mort alors oublions... Puis la dernière phrase pronoçait pas Kiyo' revient en son esprit, et sa pensée revient l'effleurer, si forte et si intense qu'il ne pût lutter, il s'approcha d'elle, si près, et il lui vola ses lèvres, ses yeux se fermèrent et se rouvrirent quand il décolla ses lèvres chaudes des lèvres douces de la jeune femme, prêt à recevoir une baffe.

- Gênant comme celà?

Il posa son regard bleuté dans le regard de la jeune femme, ne regrettant en aucun cas son geste, quoi que si, un peu, mais il ne dit rien, après tout, ce n'est pas parce qu'on embrassait qu'on aimait, mais si elle croyait celà, il se metterait dans une position fort inconfortable et elle le prenderai surement pour un pervers...

- Gênant … Comme cela ?

« Tu fais ça à toutes les filles que tu rencontres ? »

Disouli, c'est court ...

Le jeune homme finit par s'asseoir sur le rocher, évitent la partie aiguisée, son regard se perdant sur l'étendue verdâtre qui se trouvait devant ses yeux de grand gamin. La pluie cessa comme elle était apparut, le nuage grisâtre s'éloignant lentement, trainant la pluie vers un lieu encore inconnu, un faible halo de lumière vient effleurer le corps refroidit du jeune homme, sa respiration était calme et plutôt lente, mais celà n'était pas un problème, il était calme point.es fines goutellettes qui s'étaient coller à sa peau, coulèrent le long de son torse avant de se faufiler par ses tablettes de chocolat.

C'est à ce moment qu'il se rendit compte que tout ce qu'il disait ou faisait était l'objet des ordres de Sobî, qu'il n'était qu'un pion, et comme un débile, il obéissait, il ne luttait pas, il posa un regard silencieux sur la jeune femme, appayant son dos contre la roche froide, ses yeux bleutés se fermant alors qu'une brise froide et douce venait caresser son corps, lui apportant ainsi l'odeur de Kiyoko. D'ailleur celle-ci semblait figer, puis finalement, elle se mit à parler, le jeune homme ne prit même pas la peine de lui répondre ou de la regarder, il l'ignora comme il avait tendance à le faire, alors que Sobî rageait, mais Ritsu' s'enfoutait, il n'aimait nullement la présence des autres.

Aucune réponse, rien ne sortit d'entre les lèvres douces et chaudes du jeune homme, il était dans ses songes, il était redevenu ce qu'il était: Un être solitaire et mystérieux, il en avait déjà trop dit, mais on s'en fiche, tant qu'il n'avait pas dit son vrai nom, celà n'avait pas d'importance, il l'avait embrasser et alors? Ce n'était qu'un baiser, ce n'était pas la preuve d'un amour, d'ailleur, en parlant d'amour, le jeune homme n'avait dieu que pour le silence et la solitude, son coeur ne se séparant en aucun cas pour se diriger vers une jeune femme ou un jeune homme, bah non, Ritsu' n'est pa hétéro' ou Homo', non, il est bisexuelle, avec une petite tendance pour les mecs mais bon...

Sobî ne cherchait même plus à lui donner des ordres, a quoi faire vu que le jeune homme avait créer une barrière invisible, pour la première fois de sa vie, mais il ne le savait pas, croyant que Sobî se reposait dans un coin de son corps. Un frisson vient parcourir ses muscles, une brise soulevant et faisant retomber souplemment ses longs cheveux blonds. Il se sentait seul, ayant besoin d'une présence près de lui, certes il y avait Kiyoko, mais quand je dis près de lui j'entends peau contre peau ou serrer dans les bras ou autre chose mais passons.

Il finit par ouvrir ses yeux bleutés, se redressant, emmenant une de ses jambes vers lui, posant son coude dessus, son autre main touchant la froideur de la roche. Il se détendit, posant son regard bleuté dans les yeux Grisâtre avec une pointe de brun de la jeune femme, se décidant enfin à lui répondre, ce qui serait bien acceuilli non? M'enfin bref, sa voix s'éleva, grâve, distante... Solitaire...

- Non.

Simple réponse, rien de plus rien de moins, alors que l'envie de sentir un corps blottit contre le sien, ou des lèvres sur les siennes. Cette simple idée réeussit à le convaincre, après tout, elle s'était laissé faire, alors autant la serrer contre lui pour combler se manque de présence qui l'envahissait... Il se leva donc, une brise, oui encore une, vient effleurer sa peau, faisant virevolter ses crins dans le vent, lui donnant un air sauvage et rebel, solitaire et beau...

Il s'approcha d'elle, lentement, avant de positionner une de ses mains dans le creux de son dos, posant son regard bleuté, son regard calme et serrein dans les yeux de Kiyoko. Un long moment passa, avant qu'il ne lui vole de nouveau ses lèvres, non, ne l'embrassant pas, il allait beaucoups plus loin... Il fit penetrer sa langue, en forçant quelque peu....

J’attendais une réponse du jeune homme. Celui-ci était allé s’asseoir sur le rocher, derrière lui. Je ne distinguais plus ses trais, je ne pouvais donc pas savoir si Sobî s’emparait de son corps. Je me laissai tomber dans l’herbe, non je n’arrivais toujours pas à lui en vouloir. Pourquoi ? Je ne savais pas, c’était une sensation étrange, que jamais auparavant je n’avais ressenti. Et puis, j’avais toujours été solitaire, jamais je n’avais eu envie de me rapprocher de quelqu’un. Mais là, j’avais envie de me rapprocher de Loveless, même si je haïssais Sobî. Une fois, oui, une fois seulement cette saleté m’avait adressé la parole, pour autant cela m’avait suffit pour me faire une opinion sur lui. Je le détestai, c’était comme ça, pas autrement.

Bref, j’avais besoin de me rapprocher de Loveless, inexplicablement. De plus, nos passés se rejoignaient un peu, pas énormément mais un peu, j’avais l’impression, par conséquent, que lui seul pourrait me comprendre. Et puis … je ne comprenais pas. Mais j’essayais de m’efforcer d’éviter, car j’étais victime de malchance, oui, je jouais d’une malchance énorme, et j’avais peur de perdre quelqu’un à nouveau. Je m’allongeai dans l’herbe fraîche, pour me relever aussitôt, à cause de l’herbe mouillée.

De fines gouttes d’eau perlaient encore à mes cheveux. Je le regardais, on aurait dit une petite fille admirative, mes yeux emplis d’une innocence et d’une naïveté drôles à voir, et qu’on ne m’avait jamais connu. Je me recroquevillai, pour me tenir chaud, car il commençait à faire la température inverse, c’est-à-dire froid xD. De plus, ma robe blanche était mouillée, et je pense que vous n’êtes pas sans savoir que des vêtements mouillés ne sont pas idéals pour se réchauffer.

Je le vis se redresser, comme je l’ai déjà dit je ne distinguais pas ses traits. Je me levais d’un bond, car le fait qu’il se lève si soudainement me fit croire à une nouvelle transformation. Sur la défensive, prête à tout, j’attendis qu’il se rapproche. Lorsque je pus enfin le voir, je me détendis, et j’attendis qu’il approche. Un ‘‘non’’ sonna à mes oreilles, il avait répondu à ma question. Il fixait mes yeux gris teintés de brun, je fixai ses yeux bleus azur.

Je me laissai serrer dans ses bras, à dire vrai je ne savais pas pourquoi il faisait pas, mais je me tus. Je réfléchissais, dans ses bras, il avait une odeur que j’aimais bien. Je me pris à me demander si Sobî avait la même, et je me trouvais stupide. De toute façon, je n’irais pas vérifier, hein … Puis je me demandais ce que signifiait cette négation. Pourquoi moi, alors ? On ne se connaissait pas depuis une heure …

Et je fus prise de court. Lorsqu’il m’embrassa, non, lorsqu’il rentra ma langue dans sa bouche, j’eus peur. Je savais que, comme le précédent, ce baiser ne signifiait sûrement rien … Mais j’eus peur. Puis, passé le moment de stupeur, je fermai les yeux et le lui rendit.

Sous sa main positionner au creux du dos de la jeune femme, un frisson se fit sentir, apparamment elle devait avoir peur. Mais le jeune homme ne cessa pas pour autant, ce beseoin de contact le rendant "fou". Finalement, il sentit que Kiyoko se détendit et qu'elle s'y mettait à son tour, ce qui fut agréable, et le jeune homme remarqua bien vite qu'elle n'avait jamis galocher avant lui, bah oui, lui s'était un pro', alors il remarquait facilement celà, ses yeux étaient clos, sa respiration calme et sereine, non, pourquoi devrait-il arrêter alors qu'il aimait ce contact si doux?

Sa plaie le tira, et il retira brusquemment ses lèvres et sa langue par la même occasion, un sifflemment retentit, sa tête se mit à tourner, un rire mesquin retentissait dans sa tête, sans fin, il porta sa main à la tête, le sifflemment augmentant encore et encore sans fin, le mot de tête s'empira, sa peau palit soudainement, et sous lui, ses jambes dérobaient, se retrouvant à genoux, les deux mains tenant sa tête fermement, une expression amère dessinait sur son visage, il ne savait pas ce qu'il se passait, pourquoi sa avait surgit à ce moment-là, alors qu'il était si bien...

Un filet de sang sortit de sa bouche, coulant le long de son menton avant de s'écraser au sol, Ritsu' n'allait pas bien, et sa se voyait, mais aucun cris, aucun gémissement ne se laissait entendre... Ses canines s'agrandirent, ses yeux devienrèrent rouges, mais Kiyo' ne pouvait rien voir, non, elle ne pouvait rien voir... Finalement, tout cessa, Ritsu' se leva doucement, ses jambes tremblant encore, le visage orientait vers le bas, il était près d'elle, près de le jeune femme.

Sa main attrapa avec force le bras si frêle de Kiyoko, serrant et en profitant pour la faire souffrir, il releva sa tête, révêlant ses yeux rougâtres alors que d'un coup ses cheveux s'assombrissaient, devenant un noir profond, sa peau pâle, blanche remplissait cet effet inquiétant, de cruauté.... Un filet de sang s'échappa, alors que Sobî faisait craquer son cou, avant de poser son regard cruelle dans les yeux de la jeune femme.

Il ressera son emprise sur son bras, il tient le visage de la jeune femme entre sa main libre, avant de lui mordre la lèvre inférieure, lui faisant ainsi une légère entaille sur sa lèvre si douce et chaude... Il lâcha son visage avant de dégagez les cheveux qui recouvraient son cou. Il planta ses canines dans la chair si douce du cou de Kiyo', goûtant à son sang, un sang chaud... Il retira ses crocs et lâcha son bras, sa voix résonna, froide.

- Faut pas me parler comme ça, espèce de gamine!

« La gamine, tu vas voir ce dont elle est capable. Et la gamine, elle doit avoir ton âge, alors ta gueule. »

« Tu fais moins ton malin, gros naze. »

Le jeune homme enquaissa le choc du coup qu'il reçut dans son estomac, aucun son ne sortit, il attérit sur ses fesses, un peu plus, dos au rocher, alors que ses muscles se tendaient, il resta là alors qu'elle le plaquait, dos à elle, il ne chercha même pas à lutter, ce qui n'était pas normal, mais vu qu'elle ne le connaissait pas, elle ne pouvait pas le savoir. Bref, passons. Le torse de Sobî touchant la froideur de la glace, il était en mauvais posture, mais il était fort et ce n'est pas celà qui le tuerais.

Il finit par trouver une astuce, alors qu'une douleur l'envahissait. Il l'ignora, ce n'est pas celà qui le tuerais, mais bon, sa voix grâve s'éleva, brisant le silence qui s'était installer...

- Tss... N'oublie pas que si tu me blesses ou me tue, Loveless mourra...

Il eut un rire amère alors qu'il sentait la lâme froide du couteau contre sa peau, il se dégagea violemment, lui attrapant la main qui tenait l'arme, lui prenant ainsi, juste avant de jeter le couteau au loin. Un de ses yeux rouges redevient bleu, alors que le corps semblait hesitait, faire souffrir ou non... Puis l'oeil redevient rouge, avant que la voix de Sobî ne s'élève.

- Tsss... Non, tu n'as pas mon âge, mais celui de Loveless...

Il la serra contre lui, manquant de l'étouffer, lui volant ses lèvres et forçant le passage pour sa langue. Ses cheveux redevinrent blonds, ses yeux bleux alors qu'il la lachaît, tremblant, alors que le sang coulait toujours de la plaie, ses cheveux cachant ses yeux, Ritsu' se retourna, lui tournant le dos... Sa belle voix s'élevant:

- Gomen...

- N’oublie pas que si tu me blesses ou me tue, Loveless mourra …

Les mots de Sobî résonnaient dans ma tête, infiniment. Non, non, non ! Je ne voulais pas … Mais je compris que c’était là une arme contre moi. Simplement me déstabiliser, oui, c’est tout ce qu’il voulait.

« Je pense qu’il a assez souffert. Il me regardera de là haut … mais toi tu iras croupir en bas. Figures-toi que j’y ai pensé … »

Puis, me penchant, je lui susurrai d’une voix tranchante comme la lame de mon couteau :

« Je sais ce que je fais. Te frotte pas à moi. C’est juste un conseil. »

Puis il se retourna, agrippa mon bras qui tenait le couteau, avant d’envoyer celui-ci au moins. Puis un œil redevint bleu, et je me mis à espérer, même si je n’avais pas peur de Sobî … *Loveless, Loveless, Loveless, reprends le contrôle de ce corps !*

« Ah oui ? La gamine, elle te dit quand même une chose : merde, le vioc ! »

Puis Sobî m’embrassa. Furieuse, j’étais prête à repasser à l’attaque, lorsque je me rendis compte qu’une transformation avait lieu … Fruit de mes prières ? Je ne savais pas. Je continuai donc à l’embrasser, lorsqu’il se détacha de moi et se retourna, dos à moi, donc. Et il s’excusa … Je ne savais que dire. Sa plaie saignait toujours. Je déchirai un pan de ma robe, tant pis si je la raccourcissait. Je m’approchais, lui mis ma main sur l’épaule. J’approchais mon visage du sien.

« Pas grave … »

J’avais murmuré ces mots à son oreille. J’étais du côté où le bras saignait. Je pris le morceau déchiré de ma robe, en entourait son bras et fit un nœud.

Le jeune était dos à la jeune femme, ne voulant en aucun cas, la regardait, non, c'était qu'un monstre, un être en qui on ne pouvait avoir confiance. Après tout, il l'avait embrasser sans son accord. Et pour celà, il s'en voulait, oui, il s'en voulait, après tout, il lui avait vôler son premier baiser... M'enfin bon, il sentit quelque chose se posait sur épaule, et la voix de Kiyo' résonna au creux de son oreille, il ne comprit d'abord pas, puis en sentant quelque chose sur sa plaie, il posa son regard dessus, aperçevant un bout de robe de Kiyo'. Il leva les yeux au ciel, et de son autre main, il retira le bandage.

- J'suis grand, j'peux me débrouiller tout seul. Tss. T'es vraiment bête toi.

Vlam, il avait parler d'une voix neutre, sans aucun sentiment sans rien, pourquoi c'est mot me diez-vous? Eh bien peut-être qu'il avait peur de trop s'attacher, et qu'il préférait être seul, soit il penser vraiment ce qu'il disait, on ne peut savoir, le jeune homme lui tourna le dos avant de retirer son t-shirt toujours attacher autour de sa plaie. Il enfilant son t-shirt beige avec sa tache de sang. Vraiment salissant le blanc, bref, passons. Il s'assit sur le rocher, lui tournant toujours le dos, l'ignorant, non, il ne lui parlerait pas...

Il se met à trembler, ses cheveux se teintant de noirs par endroit, un filet de sang coulant le long de son menton, pour une de plus ou pour une de moins, il allait pas mourrir. Ses cheveux redevinrent blondes, alors qu'un second filet de sang coulait, remplissant sa bouche d'un gout acre et amère, un goût de sang, il ne savait comment Sobî faiait pour aimer celà.

Puis finalement, il se décida à parler, au oui, pour encore lacher une phrase sans grande importance ou plutôt, une phrase froide. Histoire de se faire passer pour un être sans pitié, ce qu'il n'est pas, bien entendu.

- En plus, t'embrasse mal...

Mensonge, elle embrassait drôlement mal pour quelqu'un qui débutait, certes, elle n'embrassait pas aussi bien que Ritsu' mais bon

.

Pfff … Tant pis. M’enfin, c’était bien la peine d’avoir raccourci ma robe, surtout que je mourais de froid. Je ne la ramassais pas, à quoi bon ? Je m’éloignais, là où j’avais vu mon couteau tomber. Lui alla sur le rocher. J’abandonnais ses recherches deux minutes.

« Pfff … Pas un pour rattraper l’autre. La débile te dit merde à toi aussi. »

Puis je me remis à chercher. Je vis un léger scintillement, là, dans l’herbe. Oui. J’attrapais mon couteau et le mettais là où j’aurais du le ranger après m’en être servi. Je ne me retournais pas, je ne pus donc pas voir que par endroits ses cheveux devenaient noirs. Je fixai l’horizon. Je me fichais pas mal de ce qu’il pensait. Non mais franchement … Il croyait avoir une influence quelconque sur moi ? Boh. J’ai bien l’impression que vous me traiterez de garce, mais au moins mon premier baiser fut réussi. Na. Ah oui, j’embrassais mal ? Je me retournais, d’un pas décidé, et gagnait la roche. Je montai aux côtés de Loveless, m’approchai de lui … Posai mes lèvres sur les siennes, et l’embrassait comme il me l’avait fait, non pas la première, mais la deuxième fois. Je restai là quelques secondes, puis je sautai du rocher. Boh.

D’un pas ferme, je m’apprêtai à partir d’ici. Après tout … qu’est-ce qui me retenait ? Rien. J’avais mon couteau. C’était bon. Ça me suffisait. Je m’étirai. Il ne devait être qu’aux alentours de neuf heures du matin. M’enfin.

« Bon … bah, salut hein. »

Beuh … Pas envie de finir le PV ici !! T-T
C’est court, d’souli.

Le jeune homme restait là, écoutant à moitié les paroles de Kiyo', après tout, ils ne se connaissaient pas, elle ne savait même pas son histoire, alors qu'il posait son regard sur l'horizon, une douleur le saisit à sa main balafrée. Il serra son poing, ses yeux se fermèrent, sa respiration se callant au rythme de la souffrance qui l'envahissait. Ses yeux se rouvrirent, son regard bleuté balayant le sol, il ne dit mot.

Quelque chose vient frôler ses lèvres, il apperçut Kiyo', ses lèvres contre les siennes, alors qu'elle se mettait à le galocher. Son coeur s'arracha, il ne dit rien, ne fit rien, il la laissa commander, la laissant faire, ne bronchant pas, il laissa ses yeux ouverts, ne comprennant pas trop ce qu'il se passait autour de lui, les cheveux de la femme effleurèrent sa peau, le faisant frissonner doucement.

Elle décolla ses lèvres et s'étira, comme si elle venait de se rêveiller, Ritsu' regardant le sol, ne voulant pas appercevoir le regard de la jeune femme. Surpris? Oui, il l'était énormément, la plus part du temps, c'est lui qu'il embrasser, et là il s'était embrasser, elle avait de l'odace la jeune femme, il la regarda s'éloigner, se relevant doucement, ses membres endoloris... Et il lui attrapa le bras, douceument, sans serrer.

Il finit par la serrer contre lui, son coeur battant sans fin, sa respiration resta malgrès tout calme, il l'avait contre elle, il approcha ses lèvres de son oreille, prenant des précautions pour pas que Sobî n'entende ce qu'il allait dire... Et dans un bref murmure, il lui dévoila son vrai prénom...

- Ritsuka...

Il ne dit rien de plus, rien de moins, lui volant ses lèvres, l'embrassant comme elle l'avait embrasser, sauf qu'il ajouta sa touche personnelle, ce qui rendez le tout paradisiaque. Il finit par la lâcher, et mettant ses mains dans ses poches, il la regarda...

Attrapée, oui, je ne pouvais plus bouger. Pourquoi me retenir ? Si c’était pour me dire des choses pareilles … après tout, mon premier baiser, évidemment, ce n’était pas quelque chose de magique. Cela paraissait logique pour moi, mais peut-être pas pour lui après tout. Je me retrouvai, serrée contre lui. Je ne pouvait pas bouger, non, j’étais électrisée à son contact. J’avais l’impression d’être dans un rêve, il fallait que je m’accroche à lui pour ne pas tomber … Mais au lieu de ça, je me blottis contre lui. L’oreille contre son cœur …

J’entendais les battements de son cœur résonner dans ma tête, ce son magique, si agréable à entendre … Puis il me susurra un mot à l’oreille. Un prénom, plus exactement. Abasourdie, je me décollai un peu de lui pour le regarder avec des yeux ronds. Quoi ? Pourquoi m’avoir murmuré cela ? Qu’est-ce que cela signifiait ? Mais je n’eus pas le temps de lui poser la question, il me ‘‘galocha’’, comme l’on dit, mais cette fois, c’était différent que les précédentes … mieux. Je lui rendit son baiser, du mieux que je pus.

Je ne comprenais pas sa réaction. Pourquoi m’avoir serrée aussi tendrement, m’avoir murmuré ce prénom, puis m’avoir embrassée, mieux qu’avant ? Pourquoi ? Tout cela m’échappait, et puis, j’avais compris depuis longtemps que les hommes pouvaient avoir des réactions étranges. Lorsqu’il me lâcha, qu’il me regarda, les mains dans les poches, un frisson m’envahit. Un frisson agréable. Je ne titubai pas, mais si j’avais marché, oui, j’aurai titubé.

« Woaw » murmurais-je.

Je ne trouvais rien de plus à dire. C’était tout ce qui pouvait sortir de mes lèvres à cet instant. Je fermai les yeux deux secondes, puis les rouvrit. Inspirai une grande bouffée d’air. Les rouvrit. Mes yeux reflétaient sûrement ce que je pensais. Il parlaient tous seuls. Mais comme je ne comprenais pas, ils devaient juste montrer que ç'avait été merveilleux, splendide, parfait.

« Que … »

Je ne pus rien ajouter. Ce baiser signifiait-il plus que les précédents ?

Le jeune homme ne dit rien, l'écoutant seulement, un Woaw et un Que, celà gachait un peu l'ambiance, mais il se contenta d'esquisser un sourire, un sourire fin et craquant comme il l'accordait rarement, mais quand il le faisait, mieux vallait en profiter. En disant son prénom, il se mettait en danger, mais surtout les autres, si Sobî l'avait entendu, il n'y aurait plus de Ritsuka, plus de jeune blondinet solitaire, juste un sadique, un monstre sans fin... Son regard se posa sur le sol, ses mèches blondes recouvrant son visage si pâle.

Autant partir, car le temps qu'il se décide à parler, cent ans seront déjà passé. Les gestes disaient temps, un simple regard, un sourire et on pouvait lire dans le coeur comme si on lisait un livre interdit. Il finit par relever la tête, apperçevant ainsi ce visage, ce regard qui en disait long sur ce qu'elle pensait, se douter t'elle que Ritsuka était son vrai prénom? Il n'en savait rien, a vrai dire, il ne cherchait pas à lire dans son coeur, a quoi celà servait? Ritsu' semblait perdu dans ses pensées. Il n'avait même pas chercher à comprendre, quelque chose l'avait pousser à lui dévoiler son vrai nom. Non, ce n'était pas Sobî, c'était autre chose, une sensation de bien être qu'il avait en lui...

Il avait toujours ses mains dans les poches de son jean, son regard était vague, sans aucun expression, comme figée par une quelquonque réalité qu'il cherchait de dévier, il était ailleur, et en même temps il était là. Ici, dans cette prairie, à un pas de Kiyoko. Le temps s'écoulait lentement, les minutes passèrent, et il ne disait toujours rien, comme n'ayant pas envie de briser ses songes, il était loin, loin de son corps, il était dans ses pensées et son coeur, cherchant une raison à ce qu'il avait fait, mais rien ne lui vient...

Un mouvement le fit bouger, un oiseau le rasa, le jeune homme recula d'un centimètre pour ne pas recevoir le volatile, le revoilà revenu sur terre, dans la prairie... Il posa un regard silencieux, n'exprimant aucun sentiment dans le regard émerveillé de la jeune femme. Un regard qui ne signifiait rien, il ne laissait rien apparaître, ne voulant pas se laisser avoir par Sobî, il restait sur la défensive, son esprit bloquant toujours l'accès à cet être sans pitié.

Il s'avança vers elle, rattrapant le pas qui le séparait de la jeune femme. Postant sa main dans le ceux de son dos, il la serrant doucement contre lui, sentant son souffle chaud près de lui, sa respiration régulière... Il posta son autre main dans les cheveux soyeux de la jeune femme, approchant ses lèvres de l'oreille de la jeune femme.

- C'est mon vrai nom...

Il lui prit la lobe de son oreille entre ses fines lèvres, lui mordillant doucement...

Le silence qui suivit mes deux mots sembla interminable. Toutefois il me sourit, un sourire magnifique, et … agréable à regarder xD. Je lui souris à mon tour, un sourire doux. Oui … comme je n’avais pas l’habitude d’en accorder, mais là, ce qui c’était passé dans cette prairie, rendait tout différent. Cela devait être le premier sourire que j’accordais depuis environ deux ans, quoique … sûrement plus. Mais il regarda le sol, et mon sourire s’arracha de ma figure comme un sparadrap, s’il ne me voyait plus … rien ne servait de sourire. Je tournai la tête et regardai au loin, vers l’infini, là où les rêves n’ont pas de fin. J’avais envie de lui sauter dans le bras et de l’embrasser jusqu’à la fin de ma vie, sans intervention de Sobî, non, qu’on reste là, que je reste dans ses bras et que je l’embrasse pour toujours.

Il releva la tête, je tournais la mienne. Toutefois, je ne dis rien. Juste un sourire rassurant et apaisant se dessina sur mes lèvres. Un vent frais balayait mon visage, emportant mes longs cheveux derrière moi. Je le vis, le regard perdu dans le vague. Ici et ailleurs. Luttait-il ? Contre Sobî ? Non, son visage ne reflétait pas cela. Il ne reflétait pas ce que je considérais comme une lutte contre un être dans notre intérieur. Je me mordillai la lèvre inférieure pour empêcher mes envies prendre le dessus, m’empêcher de lui sauter dessus et de l’embrasser jusqu’à ce que le monde s’arrête. M’empêcher … de le précipiter dans l’herbe et de rester allongée sur lui, dans ses bras, mes fines lèvres posées sur sa chaude bouche … Pourquoi était-ce aussi dur de lutter contre cela ? De résister à me jeter dans ses bras ? M’enfin …

Je le vis éviter un oiseau. Pourquoi cet oiseau avait-il décidé de se montrer maintenant ? Il stoppait ma belle contemplation … En effet, j’étais scotchée. Je ne pouvais détacher mon regard de lui. Heureusement, Sobî ne vint pas, à son tour, suspendre mon observation. Il leva la tête, me regarda. Le simple fait qu’il posât son regard sur moi, dans le mien, me fit frissonner. Mais … cela n’était pas un frisson désagréable. Non, bien au contraire. Et ce frisson se suivait généralement d’une sensation chaude et douce qui envahissait tout mon corps. Indescriptible. Et bizarre aussi. N’oublions surtout pas que cette sensation m’était inconnue, et indéchiffrable … Je ne savais pas ce que c’était. Enfin. Du moment que cela ne me faisait pas souffrir … cela pouvait durer autant que ‘‘cela’’ voulait. Rien à fiche. Non …

Puis il s’avança, se rapprochant de moi, à mon plus grand bonheur. Pourquoi cela faisait-il mon bonheur ? Allez savoir. Enfin. Il posa la main au creux de mon dos, et j’adorais ça, à chaque fois qu’il me le faisait. Il posa son autre main sur mes cheveux, approcha sa bouche de mon oreille. Et ce qu’il me murmura me laissa sans voix. Quoique je n’avais pas eu l’intention de parler. Pourquoi aurais-je brisé ce moment idyllique ? Je me blottis à nouveau dans ses bras, je m’y sentais en sécurité. Je restai là un moment, puis j’entourais de mes bras son torse, je posai mes mains sur son dos, et ma tête sur son cœur. Je sentais ses tablettes de chocolat malgré son tee-shirt sous mon corps, je me sentais bien … Il commença à me mordiller l’oreille. Ça ne faisait pas mal … Je le laissais faire. Je fermais les yeux, pour mieux apprécier cet instant. J’aurais voulu que le temps s’arrête et que ce moment dure toujours. Nous restâmes là assez longtemps … Enfin je crois. Après ce laps de temps, avec une de mes mains, je l’arrêtais, la mettais entre mon oreille et sa bouche. Puis je décollais mes mains de derrière son dos, et pris sa tête avec douceur. Je la mettais face à moi. L’observais un instant. Puis l’embrassais. Comme je l’avais fait sur le rocher. Sauf que je pense que c’était mieux. Je posai mes mains derrière sa tête, de façon à ce que ses cheveux les recouvrent. Je ne bougeai pas, durant un instant, si ce n’est qu’une de mes mains descendit dans son cou et que je me rapprochais, à un moment, un peu plus. Un certain moment passa, assez longtemps en fait, je dois dire. Enfin, je crois, car pendant ce temps, je n’en avais plus aucune notion, du temps, justement. Lorsque enfin j’eus assez de courage pour détacher mes lèvres des siennes, lorsque j’eus assez de courage pour m’arrêter, moi qui aurais voulu que cela continue, j’écartais un peu mon visage du sien, pour pouvoir le voir et de façon à ce que lui me voie.

« J’embrasse si mal que ça ? » demandais-je dans un murmure, presque inaudible, si bien seul lui pouvait m’entendre.